AIDEZ-NOUS À FINALISER LE PARCOURS PATIENT PÉDIATRIQUE

Le bloc pédiatrique du CH Vienne se réinvente ! Au bloc pédiatrique, une métamorphose en préparation : entre créativité, logistique et solidarité. Mercredi 10 décembre, une nouvelle étape importante s’est jouée au centre hospitalier de Vienne. Une partie de l’équipe du bloc opératoire s’est réunie pour faire le point sur le projet d’amélioration du parcours patient pédiatrique.
Autour de la table : Audrey Picot, cadre de santé, les infirmières Fabienne et Sonia, Clémentine de Dubourdon Production et notre association. Ensemble, nous avons affiné les contours de cette transformation. Dans les couloirs du bloc pédiatrique, l’effervescence ne vient plus seulement de l’activité soignante. Depuis plusieurs mois, un projet mêlant décoration, identification des parcours et outils ludiques prend forme, porté par une forte mobilisation collective.

Un projet déployé en deux phases
Pour structurer l’intervention, l’équipe a choisi de procéder par étapes :
– Les zones internes, cœur névralgique du bloc ;
– Les entrées et couloirs, espaces déterminants dans la première impression des jeunes patients et de leurs familles. Optimiser l’existant pour mieux accueillir les enfants.

Réorganisation des salles
Après plusieurs échanges, la salle 4 s’impose comme l’espace le plus adapté pour les activités pédiatriques. Objectif : fluidifier les flux, améliorer les conditions de travail et créer un environnement plus rassurant pour les enfants.

Choix esthétiques cohérents et immersifs
L’esthétique accompagne cette logique :
– dalles de plafond illustrées,
– repères colorés pour guider les enfants,
– décors immersifs pensés pour détourner l’attention dans les moments sensibles.
Des photos précises des salles permettront d’ajuster la scénographie à leurs contraintes.
Le thème retenu : la Jungle, pour son dynamisme et son fort potentiel d’évasion.

Entre créativité et sérénité
Le projet ne s’arrête pas aux murs. Des paravents illustrés — légers, lavables et ignifugés — viendront renforcer la confidentialité, la sécurité et le confort. Quelques dalles décoratives habilleront également les poteaux. Les paravents déjà présents seront eux aussi décorés, et plusieurs suspensions mobiles permettront de créer un environnement modulable, évoluant au gré des besoins. Un espace dédié à l’expression artistique des enfants viendra compléter cette atmosphère apaisante. L’équipe réfléchit à la meilleure manière de présenter les dessins : supports d’exposition, titre de la mini-galerie, mise en scène permettant de valoriser pleinement leurs œuvres.

Une charte actualisée et un chariot réinventé
La charte du bloc pédiatrique, mise à jour en septembre, guidera les aménagements. Elle pourra être enrichie d’éléments supplémentaires pour mieux intégrer les besoins spécifiques des jeunes patients et harmoniser pratiques, accueil et environnement.
Le chariot pédiatrique sera quant à lui repensé : doté de jeux magnétiques, il offrira aux enfants une parenthèse ludique au cœur de leur parcours hospitalier.

Une mobilisation locale déjà à l’œuvre
Pour mener le projet à terme, la recherche de financements se poursuit. Les initiatives locales commencent à affluer, témoignant de l’attachement du territoire à cette transformation. Une communication claire et une mobilisation du réseau permettront de rallier de nouveaux partenaires.

Cap sur février
La mise en œuvre devra être précisément coordonnée. Une date clé a été fixée : le 26 février, point d’ancrage pour planifier les interventions de pose tout en préservant au mieux l’activité du bloc opératoire.

Une transformation en marche
Au fil des échanges, une évidence se dessine : ce projet dépasse largement la simple décoration. Il vise à créer un lieu plus humain, plus accueillant, véritablement pensé pour les enfants. Il reflète également une dynamique collective forte, réunissant soignants, partenaires et donateurs autour d’un même objectif.
Une métamorphose silencieuse est en cours… et elle s’apprête à changer durablement le visage du bloc pédiatrique.

APPEL À MÉCÈNES

Grâce aux premiers soutiens déjà mobilisés, plus de la moitié du financement du projet a été réunie. Mais pour permettre la réalisation complète de l’aménagement du parcours patient pédiatrique au bloc opératoire du centre hospitalier de Vienne, nous avons encore besoin de mécènes.

Chaque contribution, petite ou grande, permettra de financer :
– les éléments immersifs et décoratifs destinés à rassurer les enfants,
– les supports ludiques et pédagogiques,
– les installations visuelles pour les salles et les couloirs,
– les outils facilitant le travail des équipes soignantes.

Entreprises, fondations, commerçants, particuliers :
votre soutien peut réellement changer l’expérience hospitalière des enfants.
Pour rejoindre les mécènes du projet ou obtenir un dossier de présentation :
Contactez-nous directement par mail à contact@kiwi-organisation.org

Ensemble, offrons un bloc pédiatrique plus humain et plus apaisant.

Parcours patient pédiatrique au Centre Hospitalier de Vienne

La décoration du parcours menant au bloc opératoire a des effets positifs sur la prise en charge des enfants. Elle contribue à réduire leur anxiété et leur stress, favorisant ainsi un comportement plus calme et coopératif. Elle améliore leur ressenti global de l’hospitalisation et aide à limiter les réactions de peur avant l’anesthésie.

Cette démarche permet également de diminuer les signes d’opposition et d’agitation, tout en ayant un impact bénéfique sur le vécu émotionnel des parents. Elle facilite le travail des soignants et participe à instaurer un climat plus apaisé. En influençant positivement l’expérience de l’enfant au bloc opératoire, la décoration devient un véritable outil thérapeutique.

Les soignants cherchent avant tout à atténuer l’angoisse du jeune patient se rendant au bloc. La décoration leur offre un moyen d’entrer en relation et de créer du lien avec l’enfant. Égayer l’espace à travers des illustrations contribue ainsi pleinement à améliorer la qualité de la prise en charge et à rendre le parcours hospitalier plus humain.

 

Plus d’informations dans cet article : ici

GROUPE DE TRAVAIL au Centre Hospitalier de Vienne
Audrey PICOT : Cadre de santé
Fanny LANVERS
: infirmière, anesthésiste diplômée d’État
Floriane SUOS : infirmière diplômée d’État
Fabienne LAVALETTE : infirmière diplômée d’État de Salle de Surveillance Post Interventionnelle
Nelly VIVIANT : Adjointe au cadre de santé

ACTEURS DU PROJET :
Dubourdon productions : Réalisation des décors
Association Kiwi : porteur de projet
Actua Drône : Réalisation vidéo

P A R T E N A I R E S    D É J À    E N G A G É S

De la couleur aux Urgences pédiatriques

EPISODE 1 – SAISON 2024

“Les actions et les projets que nous mettons en place ou que nous souhaitons mettre en place ont toujours les mêmes objectifs : Améliorer notre prise en charge de la douleur de l’enfant et proposer des soins de qualité.
La prise en charge de la douleur passe par des actions médicamenteuses bien évidemment mais elle est souvent suivit d’un accompagnement non médicamenteux qui a aussi toute son importance pendant le séjour de l’enfant à l’hôpital. Il nous semble essentiel que l’enfant ne garde pas un souvenir traumatique de son passage au sein de l’établissement. Les soins sont indispensables, certains peuvent être très douloureux mais notre rôle est de soulager au mieux cette douleur.

Autour des soins, beaucoup d’autres éléments entrent en jeu pour aider à la prise en charge de l’enfant : l’environnement comme la décoration, les outils pour permettre la distraction comme l’hypno analgésie ou les I-Pads. En 2021, les urgences pédiatriques ont été rénovées. Nous avions déjà une décoration en lien avec le service d’hospitalisation de la pédiatrie.  Aux vues de l’augmentation de l’activité, un réagencement a eu lieu et de nouvelles pièces ont été attribuées aux urgences.

Cependant avec ce nouvel espace, la décoration est  insuffisante et des pièces sont vides.

Or, l’imaginaire est le monde de l’enfant, et c’est par ce biais que nous cherchons notamment à améliorer le vécu de l’enfant. La décoration est un outil pour entrer en relation, créer du lien. Il sert tout autant au personnel soignant, qu’aux familles et aux enfants. Nous aimerions égayer l’espace afin qu’ils remplissent aussi ce rôle dans l’amélioration de la prise en charge du jeune patient.

L’idée c’est de montrer que la pédiatrie n’est pas seulement un lieu de soin mais aussi un lieu de vie.
La décoration permet « d’habiller » des locaux certes, mais son rôle premier est d’amener l’enfant, la famille et les soignants à s’en servir comme un outil au service de la prise en charge du soin. C’est un médiateur qui permet parfois aux familles dans l’attente qui sont en général stressées de dédramatiser grâce à un lieu accueillant, de verbaliser
avec l’enfant, et d’entrer dans l’imaginaire”.

Sandra SINTES, auxiliaire puéricultrice
Emilie MICOUD, éducatrice Jeunes Enfants
Dr. Florent CATALA, médecin généraliste DU Pédiatrie

///    A C T E U R S    D U    P R O J E T    ///

///     P A R T E N A I R E S     E N G A G E S     ///

ENTREPRISE OU PARTICULIER     ///  J E    V E U X    A I D E R  ///

Le montant total du projet s’élève à 7 400 €
Vous êtes une entreprise ou un particulier vous souhaitez faire un don pour la réalisation du projet aller sur : HelloAsso

L’association est habilitée à fournir un CERFA de reçu de don.

En savoir plus … ÉPISODE 2 – SAISON 2025
après les fêtes de fin d’année… patience !

La médiation animale

Notre association va proposer par l’intermédiaire de Karine Allemand la médiation animale. Pourquoi ? : “car intervenir à l’hôpital c’est une approche non médicamenteuse en complément des soins traditionnels. Apporter de la joie, du plaisir, de l’apaisement aux personnes hospitalisées. Aider à oublier un peu la maladie pour se centrer sur l’animal et le jeu. Concentrer les échanges des proches autour de l’animal et moins sur la maladie. Faciliter l’acceptation de la prise de médicaments, soutenir le malade et l’équipe soignante, lors des soins.” explique Karine

Karine, qui es-tu  ? 
Je m’appelle Karine Allemand, j’habite dans l’Ouest lyonnais et je suis infirmière diplômée d’état depuis 30 ans. J’ai exercé aussi bien dans les structures hospitalières qu’à domicile. Je suis également formée et certifiée intervenante en médiation animale (zoothérapeute) avec l’association AZCO, titulaire de l’ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques), délivré par le ministère de l’agriculture.

Quel est ton parcours et pourquoi « Patt’Emotions »  ?
Ma vocation d’infirmière m’a permise d’exercer dans différents cadres en tant que salariée ou en libéral. Parallèlement, j’ai toujours vécu et été entourée d’animaux d’espèces différentes, passion que j’ai transmise à mes enfants qui ont grandi à leurs côtés. C’est d’ailleurs pendant cette période que j’ai pu observer, au plus près, la relation particulière, naturelle et réconfortante entre mes enfants et nos compagnons à poils et à plumes.
Mon fils aîné, dyslexique a pu trouver pendant son parcours scolaire difficile, une aide à la résilience, à l’estime et la revalorisation de soi dans la relation à l’animal, particulièrement auprès de nos chats, toujours partant pour être à ses côtés. Mes deux autres enfants, diagnostiqués HPI HPE avec des troubles anxieux ont mené un parcours long, parfois douloureux. Le contact avec nos chats, lapins, chien, perroquet les ont aidés dans leurs interactions sociales et ont trouvé apaisement et réconfort. Le non jugement de l’animal trouve ici tout son sens. C’est un socle qui leur est encore, à ce jour, indispensable.
Tout a basculé pour moi lorsque j’ai appris, il y a 3 ans, que j’étais atteinte d’un cancer agressif. Je suis devenue une patiente du jour au lendemain. Tout s’est alors enchaîné très vite. Il a fallu «prendre le train en marche», accepter la maladie, les soins, le fait que rien ne sera plus jamais comme avant, les incertitudes, la solitude face à soi même et aux autres. Mes compagnons à quatre pattes ont toujours été à mes cotés et le fait de pouvoir encore m’occuper d’eux, d’avoir cette responsabilité ont été gage de motivation et d’interactions. J’ai longtemps réfléchi à ce qui allait me porter pendant et après mon parcours de soins.
C’est en faisant le lien entre mon vécu de soignante, celui de maman aidante auprès de mes enfants au parcours atypique et mon regard en tant que malade, que j’ y ai trouvé du sens : Allier ma passion pour les animaux en travaillant à leur coté et rester active dans la relation d’aide. Cette évidence m’a permise de me former à la médiation, à une meilleure connaissance éthologique des animaux et un approfondissement des différentes fragilités des bénéficiaires.

Qu’est ce que la médiation par l’animal et à qui s’adresse t-elle ?
La médiation animale s’appuie sur ce lien très fort , existant depuis des millénaires entre l’homme et l’animal. Elle fait intervenir une relation triangulaire entre un bénéficiaire (tout type d’âge et de fragilités), un intervenant formé et un ou plusieurs animaux, spécifiquement sensibilisés à l’inter-action et sélectionnés.
La médiation par l’animal ne soigne pas en tant que tel. L’animal n’est ni un objet, ni un thérapeute, ni un médicament. C’est un partenaire en soutien à l’intervenant. L’attrait que l’animal exerce auprès des bénéficiaires et sa capacité naturelle à stimuler, va faciliter la relation, créer LA rencontre, donner de l’élan, du plaisir , du réconfort. Cette motivation positive qui en découle sera une aide précieuse à la thérapie, l’éducation, l’éveil et va permettre d’entre-ouvrir des portes que la vie a parfois fermées à des personnes isolées ou fragilisées. Elle travaille ainsi à solliciter, maintenir, améliorer, développer les capacités cognitives, motrices, psychosociales, affectives des personnes tout en apportant envie et bien être.
Il existe différents programmes. Ils peuvent être thérapeutiques et éducatifs toujours en concertation avec les équipes de soin, d’éducation ou de réinsertion, d’animation dans le but d’améliorer ou maintenir la qualité de vie (en augmentant la participation aux ateliers plus récréatifs et éducatifs). Et il y a aussi des programmes d’éveil auprès des plus petits. Ces programmes peuvent trouver leur place aussi bien à domicile, à l’hôpital, dans des institutions spécialisées, des maisons de retraite, des Ehpad, les crèche et écoles, dans le cadre de réinsertion, en ferme pédagogique, etc.
En amont de tout programme, des objectifs d’accompagnement sont réfléchis et proposés avec des équipes pluri-disciplinaires, la famille, la personne bénéficiaire elle même. En partenariat avec l’animal médiateur, divers supports pédagogiques sont proposés en complément. Les objectifs travaillés sont régulièrement évalués afin de prendre en compte les effets bénéfiques réalisés par l’équipe médiatrice. Quelque soit la séance programmée, elle est prioritairement basée sur le plaisir, l’envie du bénéficiaire qui doit se sentir libre et volontaire pour un véritable investissement affectif. C’est seulement dans ce cadre que l’on pourra aider au dépassement des difficultés et des blocages possibles.

Et l’animal dans tout ça  ?
L’animal est un formidable médiateur. Il crée dès son arrivée, au sein d’une séance, un élan aux interactions, c’est une entrée en relation facilitée et gratifiante. Il est source de multi stimulations. Il ne juge jamais.
Il agit comme un effet miroir, face à la personne qui pourra exprimer plus facilement ses propres ressentis en parlant des ressentis de l’animal. Nos compagnons médiateurs avec qui nous travaillons sont souvent le chien, le lapin, le cochon d’Inde, le cheval, l’âne, la chèvre, la poule, la caille, le gerbille, le chichilla, le furet, etc. Ils peuvent intervenir seul ou à plusieurs.
Mais, C’est aussi un véritable défi au quotidien!! Il faut mettre en place une réflexion en amont de tout programme pour optimiser le choix de l’animal en fonction du bénéficiaire et des objectifs.
Il faut réfléchir sur les conditions de vie, avant, pendant et après les séances de travail, préserver leur bien être avant tout , respecter leur comportement spécifique lié à l’espèce et à la race d’où la nécessité de se former en éthologie animale afin de s’assurer que l’animal prend du plaisir en séance.
Il est aussi nécessaire d’établir un programme de prévention des risques liés aux principales zoonoses digestives et dermatologiques. Cela nécessite un suivi vétérinaire rigoureux, des dépistages, une application des protocoles vétérinaires et d’hygiène.
Et bien sur, l’Intervenant se doit d’être vigilant quant à la sécurité de l’animal et de son respect en posant un cadre en séance.

Quel est ton projet dans un avenir proche  ?
Bien que continuant à me former, je souhaite mener à terme mon projet prochainement
et particulièrement m’orienter vers deux axes :
– Le premier axe de travail, grâce à mon parcours d’infirmière, c’est de pouvoir développer la possibilité d’ intervenir, de manière régulière, auprès d’enfants ou d’adultes nécessitant des hospitalisations fréquentes. L’accès à l’hôpital en France reste difficile pour des raisons budgétaires mais aussi à cause des contraintes d’hygiène mises en place. Nous avons du retard par rapport aux pratiques du Canada, de la Grande Bretagne etc… Mais de plus en plus, la médiatisation à la médiation animale et ses bienfaits désormais reconnus commencent à faciliter l’accès des structures hospitalières sous condition de protocoles clairement définis et respectés.
Pour exemple, au printemps 2023, et pour la première fois, l’Institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer, à Paris, a installé à temps plein dans ses services de soins, un chien de médiation pour accompagner les soignants et les patients traités, Cette action s’inscrit dans le cadre d’une étude baptisée M-KDOG chargée d’évaluer le bénéfice de la présence d’un chien de médiation dans le cadre hospitalier.
– Le deuxième axe que je souhaite développer : Aller à la rencontre des personnes isolées à leur domicile. De par ma pratique de soins à domicile, j’ai souvent rencontré des personnes fragilisées et souffrant de solitude. Le nombre de personnes isolées, la plupart du temps, âgées, ne cesse d’augmenter. L’animal peut être une aide précieuse pour lutter contre l’isolement, la perte de mobilité et d’autonomie en procurant une grande variété de stimulations. L’animal est particulièrement capable de démonstration d’affection. C’est un partenaire de jeux extraordinaire qui va solliciter la personne tant sur le plan moteur que cognitif.
Ainsi, je reste persuadée que la médiation animale, par les relations bénéfiques susceptibles de se tisser entre l’homme et l’animal permettent de faciliter ou de renforcer l’action des professionnels de santé et de l’action sociale auprès des populations fragilisées. C’est ce à quoi je souhaite m’employer à développer.

« L’animal ne juge pas, l’animal ne ment pas,
l’animal ne reprend jamais ce qu’il a donné,
l’animal règle le rythme de notre vie »
Guy Gilbert

Fondateur de le Bergerie de faucon,
au service des jeunes en réinsertion

Une BD pour les troubles alimentaires

Les familles et certains professionnels peuvent être face à un manque de connaissance sur le problème des troubles de l’oralité comme nomment désormais troubles alimentaires. Il y a donc un besoin de dédramatiser un problème douloureux car il touche à nos réflexes de survie tel que la peur des parents : “ne pas manger c’est mourir”. Il faut favoriser la familiarisation de l’enfant avec cette thématique à travers un outil adapté à son âge.

C’est l’idée de la BD !

“Lors des consultations avec des enfants présentant des troubles de l’oralité, il est fréquent de percevoir une grande détresse chez les parents comme chez l’enfant. Cela est très compréhensible puisque l’on touche à l’un de nos réflexes fondamentaux de survie : manger, se nourrir, c’est la survie de l’enfant qui est en jeu parfois inconsciemment pour les parents. Tout ce travail initié par une équipe de professionnels de notre service incluant auxiliaires de puériculture, éducatrice, infirmières et diététicienne est une grande chance pour nos jeunes patients de redécouvrir le plaisir d’être en groupe pour un repas, de s’apprivoiser aux saveurs nouvelles, en un mot de travailler à dépasser leurs difficultés et grandir en autonomie. Bravo à toute l’équipe pour ce beau projet qui permet aussi de faire grandir la sensibilisation des professionnels de santé à cette problématique fréquente des troubles de l’oralité.”

Professeur Noël PERETTI
MD, PhD
Nutrition pédiatrique
Hospices Civils de Lyon HCL
Hôpital Femme Mère Enfant de Lyon
Service d’hépato‐gastroentérologie et nutrition
CHU-LYON.FR

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